Du latin « gemma » signifiant littéralement « pierre précieuse », le terme « gemme » a depuis peu remplacé tous ses prédécesseurs tels que « pierre fine », « pierre précieuse » et surtout « pierre semi-précieuse ».

Colorline - pierres précieuses

Il est en effet considéré comme plus juste et désigne mieux toute matière minérale (et quelques-unes organiques) répondant à des critères d’esthétismes qui leur confèrent une certaine valeur.

Une pierre dite de « qualité gemme » s’appréciera au premier abord selon 2 méthodes : à l’œil nu et ensuite avec une loupe.

Pierres taillée, IlakakaL’observation à l’œil nu, la première, permet d’apprécier l’aspect global de la pierre, selon des critères bien connus : sa couleur, sa clarté, sa taille et enfin son poids (les fameux 4C en anglais : color, clarity, cut and carat).

Ce qu’il importe de jauger est l’homogénéité de sa couleur et sa saturation (disons sa profondeur) ainsi que l’absence d’inclusions visibles à l’œil qui influent sur sa valeur.

La qualité de sa taille : l’exactitude de ses proportions, qui si elles sont respectées optimiseront son éclat, et enfin son poids, dont la valeur est exponentielle, c’est-à-dire qu’un saphir de 4 carats ne vaut pas 4 fois le prix d’un saphir d’1 carat de qualité équivalente.

Saphir IlakakaLa 2° méthode consiste à accéder aux détails inaccessibles à l’œil à l’aide d’une loupe, une x10 de manière classique, mais aussi désormais d’une x20 qui a trouvé sa place dans la trousse du gemmologue. Dans 90% des cas, ces outils suffisent à identifier une gemme, ses inclusions, cela peut être des cracks, des voiles, d’ailleurs certaines pierres synthétiques se caractériseront par des inclusions différentes des naturelles.

Les inclusions surtout permettent d’en définir les traitements, tâche essentielle pour en estimer la valeur réelle et si possible l’origine géographique qui influe énormément sur la valeur d’une pierre. Ceci est primordial pour les pierres provenant de Madagascar car certaines ont longtemps été vendues comme étant sri lankaises alors qu’elles étaient d’Ilakaka, ou des rubis comme birmans pour ceux de Didy, mine découverte en 2012 dans le nord du pays, et très récemment, en 2016, pour les saphirs du gisement d’Ambatondrazaka qui sont très similaires à ceux du renommé Kashmir.

Leur similarité à ces sources historiques fonde la reconnaissance croissante des gemmes de l’Île Rouge.

 

Tous ces critères permettant d’identifier les pierres sont d’autant plus nécessaires que beaucoup de négociants jouent sur l’origine car le prix peut aller du simple au triple.

C’est la raison pour laquelle Colorline promeut la pierre malgache et sa traçabilité en contribuant à la détermination d’origine en collaborant avec des scientifiques de renom, tels que Vincent Pardieu et Richard Hughes.

Pour plus d’information sur la détermination d’origine, voir leurs sites, ainsi que nos références littéraires sur place.