Une occasion unique à ne pas manquer. Vous pourrez accéder en toute sécurité aux mines de saphirs et découvrir une activité méconnue. Depuis 2007, nous avons pris des accords avec les autorités et les exploitants afin de sécuriser la zone dite « Banque Suisse » accessible aux voitures et aux bus. De 30 à 60 mn suffisent pour visiter les mines que vous pourrez aussi rejoindre à pied depuis le show-room, pour ceux qui voudraient profiter de l’occasion pour découvrir Ilakaka.

La visite coûte 12.000 ar (autour de 3,5 euros) par personne et est gratuite pour les enfants de moins de 16 ans. Elle nécessite une trentaine de minutes mais peut durer bien plus pour les passionnés d’images.

Les horaires de visites débutent à 7h30 jusqu’à 10h pour la matinée puis se poursuivent de 13h à 15h l’après-midi. Vous  pouvez vous présenter au show-room pour ensuite être accompagnés par notre manager Mohamed (033 17 720 17) mais il est recommandé de s’informer la veille.

Enfin, il est possible de déjeuner en ayant réservé au moins 24heures à l’avance ; notre jardin et notre bar se prêtent agréablement à des pauses déjeuner ou pique-niques dans un espace reposant.

Visite des mines d'Ilakaka

Le plus grand gisement de saphirs à ciel ouvert du monde se trouve sur l’unique axe routier reliant le sud du pays : la « Route 66 malgache », la fameuse RN7. Au sud de l’Isalo, sublime massif  ruiniforme de grès, autre bijou national, tout aussi unique et devenu parc national depuis 1999 se situe la rivière « Ilakaka » qui a donné son nom à cette zone minière s’étalant sur 4.000 km2, ainsi qu’à la commune née de la découverte de ce gisement. La ville regroupe aujourd’hui plus de 30.000 personnes.

Les premières mines furent donc trouvées aux alentours de la rivière et de nombreuses zones sont encore travaillées à proximité. Ce sont ces mines que vous découvrirez.

L’effort fourni par les mineurs qui semble d’une autre époque, permet pourtant à une population de vivre malgré de nombreuses carences, dont éducatives.

Ils obtiennent de cet effort une rétribution « presque acceptable », ce qui leur permet d’espérer des jours meilleurs car le rêve « d’une pierre qui changera leurs vies » est un moteur indéniable. Aujourd’hui il est estimé que près de 100.000 personnes vivent autour de la pierre sur l’ensemble de la zone.

Moins de 20 ans d’existence représentent peu face aux centaines d’années de sources plus connues (Birmanie, Sri Lanka…) mais elles auront permis d’installer des conditions de vie décente : ce sont désormais près de 10 écoles de toutes confessions qui existent sur Ilakaka ; une étape établie de Taxi-Bé, premier moyen de communication et de déplacement pour la population, une banque (ouverture fin 2017) et enfin une vie qui se stabilise avec une insécurité qui a fortement diminué et dont l’imagerie Far West est désormais bien derrière.