L’arc-en-ciel, symbole de lumière dont toutes les couleurs se retrouvent dans les saphirs, est devenu l’emblème du gisement d’Ilakaka et inspira nos lignes arc-en-ciel de saphirs, comme un clin d’œil à toutes ces nuances.
La découverte de ce gisement en 1998 est un tournant dans le monde des gemmes car les saphirs furent enfin reconnus dans toutes leurs diversités.
Quoi de plus captivant que de dévoiler cette multitude de couleurs associées à tant de richesses émanant d’un monde réputé secret, d’afficher la diversité de ces pierres tant appréciées.
Le gisement d’Ilakaka
Quelques échantillons de pierres ramenés à Tana pour expertise par un cultivateur ou un géologue zanatany (un enfant d’étranger né à Madagascar) bien connu de la région, et la nouvelle se serait répandue immédiatement.
Ilakaka est le nom de la rivière qui traverse la ville. Elle donna donc son nom au gisement en totalité et à la récente commune, puisque cette dernière ne fut reconnue qu’en 2015.
Ce gisement de 4.000 km2 qui s’étend jusqu’aux portes de Tuléar, est donc la plus grande zone minière de saphirs et minéraux associés à ciel ouvert du monde et ses sous-sols regorgent encore de très nombreux trésors, de toutes ces gemmes accumulées pendant des millions d’années qui perdureront encore longtemps malgré l’exploitation humaine.
Malgré cette abondance probable, la répartition fortuite des filons ne permet pas de rendre plus rentable cette zone minière, de faire venir plus d’investisseurs, d’accroître une production « aux méthodes industrielles » et de multiplier sans cesse les profits des uns ou des autres.
Ce gisement permet uniquement une exploitation dite artisanale, peu de machines et beaucoup de bras. Tant mieux.
La population trouve ainsi un moyen de subsistance partagé avec quelques centaines de négociants thaïlandais et sri lankais qui fournissent des débouchés localement… et nous. Uniques occidentaux sur cette terre d’aventure et d’espoirs.
Notre rôle
Marc, après quelques années, décide en 2007 de valoriser l’ensemble des étapes du métier de la pierre pour « ouvrir » ce monde dit mystérieux. Le plus grand gisement ouvert de saphirs au monde permet ainsi l’accès en toute sécurité à la visite des mines puis à la découverte du travail de la pierre auprès des lapidaires (les tailleurs de pierres) et enfin à celui du bijoutier.
Nous estimons qu’au moins 90% du volume de la production de l’Île Rouge de pierres brutes est exportée vers l’Asie. Aussi nous sommes convaincus, en tant que promoteurs des gemmes malgaches, et en partenariat avec le milieu scientifique avec lequel nous entretenons des rapports étroits, que l’identification de ces gemmes et leur valorisation permettront de prouver que Madagascar mérite sa place comme destination minérale incontournable.